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Hamipré

Hamipré, l'église et le couvent

Le coeur du village d'Hamipré a subi une évolution bien particulière. Deux bâtiments anciens, dignes d'intérêt, y sont quasiment juxtaposés. Ils ont conservé la forme et le charme que l'histoire leur a imposés. Il s'agit d'une part de l'église, surmontée d'un élégant clocheton, et d'autre part, séparée de celle-ci par un étroit passage, d'une ferme disposée en quadrilatère qui n'est autre qu'un ancien couvent de Récollets des XVIIe et XVIIIe siècles, lequel avait succédé lui-même à un hôpital remontant au Moyen Age.

Un peu d'histoire :

Dépendant de l'église-mère de Longlier, l'église d'Hamipré avait, sous l'ancien Régime, le statut d'église semi-paroissiale. Les foules y venaient en pélerinage aux pieds de la Vierge miraculeuse. Le succès que rencontraient les pélerinages n'était pas sans rapport avec celui des deux grandes foirs annuelles.

Le culte n'était pas entretenu par un curé mais par un prêtre hospitalier qui avait la charge de ses ouailles et aussi celle de l'hôpital où les pauvres et les pélerins trouvaient le gite et le couvert. Tout au cours de l'histoire, l'église a pu jouir des faveurs des seigneurs de Neufchâteau qui l'avaient adoptée. Plusieurs d'entre eux, ainsi que leurs officiers, les prévôts, n'élirent pas d'autre sépulture, et leurs ossements reposent encore sous les pavements du choeur et de la nef.

En 1663, l'hospitalier cède la place à une communauté de Récollets patronnée par les seigneurs de Neufchâteau. Ces religieux, pauvres et mendiants, vont parcourir les villages animés du désir de raffermir la foi menacée par les hérésies et de seconder le clergé séculier. A la paroisse, ils assurent le culte et animent des dévotions particulières comme celle qui se pratique à l'autel de la Vierge.

Quelles traces retrouvons-nous aujourd'hui d'un passé aussi riche en particularités?

Arrêtons-nous au porche de l'église, remarquable et seul vestige architectural de l'église médiévale, avec son arc surbaissé et ses pieds-droits latéraux surmontés de chapiteaux ornés de fleurs de néfliers. Le portail est surmonté d'une pierre portant les armoiries de la famille Marck-Bouchout (XVe s.). L'église, de loin postérieure à son portail, ne comporte qu'une seule nef. La date de construction (1721) est inscrite à son chevet. La statue de la Vierge miraculeuse a, depuis longtemps, disparu comme tout le mobilier ancien, lequel a été cédé à des antiquaires en 1912. Un monument rare mais malheureusement estropié a été exhumé devant l'autel principal en 1943. Il est aujourd'hui encastré dans le mur latéral de la nef, au fond de l'église. Sur cette gigantesque dalle funéraire de style gothique figurent une femme et ses enfants que, faute d'épitaphe, on ne peut identifier.

Dans la nef, trois statues du XVIIIème siècle : Saint-Joseph, Saint-Roch et Saint-Antoine. A l'extérieur, adossées à la nef, trois pieres tombales portent les armoiries et les épitaphes de trois prévôts de la seigneurrie de Neufchâteau.

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